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domingo, 23 de dezembro de 2012

Irène Némirovsky: une ambigüité fascinante et dérangeante - III


Por fim, a última parte do texto sobre Irène Némirovsky.


Un auteur visionnaire: La lecture de ses romans nous fait redécouvrir une écriture policée, exprimant une sensibilité à fleur de peau, avide de réveiller notre propre sensibilité. En même temps la construction de ses récits ainsi que nombre de digressions, d'éclairages, voire d'expressions, montrent combien elle peut avoir du recul par rapport aux faits évoqués notamment les faits de guerre. Ses récits ont un côteé visionnaire et fonctionnent de façon troublante comme si l'observateur nous était contemporain, connaissait la suite et avait une capacité d'analyse. C'est le cas dans "Une suite française" dont le manuscrit avait été confié par Irène Nemirovsky à ses filles peu avant sa déportation. Sous l'impulsion d'une journaliste, celles-ci le publièrent en 2004 et permirent la redécouverte de la romancière.

L'Histoire rattrape la littérature: Malgré tous ses efforts pour s'extraire de son judaïsme, pour obtenir la nationalité française et se hisser dans des sphères où elle pensait que son oeuvre d'écrivain la protégerait de la tournure que prenait l'Histoire, elle fut arrêtée en juillet 1942 et déportée à Auschwitz où elle mourut. Ses positions équivoques et controversées lui valurent fatalement un purgatoire littéraire. Pourtant, si Irène Némirovsky n'avait pas connu cette fin tragique, elle aurait sans doute apporté un témoignage puissant sur la France de l'occupation, le collaborationnisme et la Shoah. Mais, à l'instar de ses précédentes oeuvres, elle aurait peut-être décrit, de son écriture délicate et pourtant incisive, un monde où les jugements ne sont pas dogmatiques où les personnages ne sont pas manichéens et où la littérature peut révéler la part d'humanité qui reste en l'homme envers et contre tout.  

                                                                                                                                                                                              Nadine Thirault.

Sources:

- Lecture des oeuvres d´Irène Némirovsky: “Le Malentendu” “David Goldes” “Bal” “Dimanche et autres nouvelles” “ Une suite française”

L´article de Pierre Assouline : “la revanche posthume”; Le Monde  du 16 octobre 2007. 


Bibliographie

 ɶuvres publiées de son vivant:

Le Malentendu, 1923.
L’Enfant génial, Fayard, 1927. Le roman fut renommé Un Enfant prodige em 1992 par l’éditeur avec l’accord de ses filles.
David Golder, Grasset, 1929.
Le Bal, Grasset, 1930.
Les Mouches d’automne, Grasset, 1931.
L’Affaire Courilof, Grasset, 1933.
Le Pion sur l´échiquier, Albin Michel, 1934.
Films parlés, NRF, 1934. Deux nouvelles de cette collection, Ida et La Comédie bourgeoise, seront publiées dans Ida (“Folio 2”, Denoël, 2006).
Le Vin de solitude, Albin Michel, 1935.
Jézabel, Albin Michel, 1936.
La Proie, Albin Michel, 1938.
Deux, Albin Michel, 1939.
Les Chiens et le loups, Albin Michel, 1940.

ɶuvres publiées après sa mort:

La vie de Tchekov, Albin Michel, 1946.
Les Biens de ce monde, Albin Michel, 1947.
Les Feux de l’automne, Albin Michel, 1957.
Dimanche et autres nouvelles, 2000.
Destinées et autres nouvelles, 2004.
Suite française, 2004, prix Renaudot 2004.
Le Maître des âmes, Denoël, 2005.
Chaleur du sang, Denoël, 2007.
Les vierges et autres nouvelles, Denoël, 2009.
Nonoche. Dialogues comiques, éd. Mouck, 2012.


Postado por: Douglas Ribeiro de Moura.

sexta-feira, 23 de novembro de 2012

Irène Némirovsky: une ambigüité fascinante et dérangeante - II


A seguir, a segunda parte do texto da autora Nadine Thirault:



Une place ambigüe dans l’entre-deux guerres: Pendant la montée du nazisme et jusqu’après la seconde guerre mondiale, on lui reprocha de s’être rapprochée de la droite antisémite et de voulouir nier ses origines juives, allant jusqu’à se convertir au catholicisme en 1939. On trouva que son œuvre était empreinte d’antisémitisme car certains des héros juifs qu’elle dépeint sont décadents et détestables. Elle collabora également avec des jornaux d’extrême droite. Mais la lecture de son œuvre laisse à penser que ses intentions sont plus complexes qu’il n’y parait; son œuvre atteste plus d’une volonté d’exprimer une libre pensée provocante que d’un parti-pris férocement antisémite. La nouvelle intitulée “Fraternité” et extraite du recueil “Dimanche” confirme cela. Elle y raconte la recontre fortuite de deux juifs portant le même nom, l’un, riche, voulant se fondre dans la bourgeoisie française et cachant ses origines juives et l’autre , pauvre, n’ayant de richesse que l’Histoire du peuple juif. On pourrait penser que leur identité juive devrait les rapprocher, mais on comprend très vite que le rapport de dominant à dominé imposé par l’argent va les laisser éloignés l’un de l’autre, même si cette recontre éveille un questionnement chez le riche: “C’est de cela que je souffre... C’est cela que je paie dans mon corps et dans mon espirit. Des siècles de misère, de maladie, d’oppresion… Des milliers de pauvres os faibles, fatigués ont fait les miens.” Mais ce questionnement est vite occulté et le personnage se dépêche de se perdre à nouveau dans les fastes de la haute bourgeoisie. La plupart de ses œuvres montre qu’Irène Némirovsky a surtout voulu dépeindre les excès, les travers et en même temps la vacuité de la societé bourgeoise dominée par l’argent, à laquelle elle appartenait et qu’elle décrit comme déliquescente au début du XXème siècle. En même temps ses personnages torturés se débattent souvent avec le sentiment d’être prisonniers de leurs sentiments. Irène Némirovsky fut sans doute personnellement en proie à ce sentiment ambigu d’attachement et de détachement. Cette ambigüité qui nous fascine et nous dérange à divers titres se retrouve aussi dans son écriture à la fois classique et moderne, réaliste et visionnaire.

sexta-feira, 16 de novembro de 2012

Irène Némirovsky: une ambigüité fascinante et dérangeante.

A autora Nadine Thirault escreveu sobre Irène Némirovsky exclusivamente para "O Livrólatra". O texto será dividido em três postagens e a primeira pode ser lida a seguir.


Irène Némirovski connut l'antisémitisme dans son enfance à Kiev, la vindicte de la révolution russe, l'exil. Puis sa vie dorée à Paris, sa réussite en tant que femme écrivain, masquèrent ses peurs intrinsèques et mirent au premier plan une liberté de parole et de points de vue. Son rapport au judaïsme fut très ambigu, fait d'amour et de ressentiment. Malgré son désir éperdu de ne pas être réduite à une religion redoutée comme stigmatisante, elle fut dramatiquement piégée par l'Histoire puisqu'elle mourut en déportation. "Une suite française", son dernier récit, laisse entrevoir ce qu'aurait pu être son œuvre future. Confrontée à la réalité de la guerre, ses peurs semblaient se conjurer peu à peu pour laisser s'exprimer encore devantage une vision sans concession de son époque.

Un auteur surgi du passé: En 2004, les français redécouvraient avec fascination Irène Némirovsky, auteur tombé dans l'oubli, née en 1903 et décédée en déportation à Auschwitz en 1942. Irène Némirovsky était une enfant d'émigrés russes de religion juive qui avaient fui la révolution en 1918. Son enfance à Kiev fut profondément marquée par les pogroms, puis l'exil. Ses publications furent écrites en français, le français étant devenu pour elle comme un autre langue maternelle grâce à sa nourrice française. Pendant l'entre-deux-guerres, Irène Némirovsky eut son heure de gloire et certaines de ses œuvres après avoir été éditée chez Grasset furent même portées au cinéma. "Le Bal", "David Golder".

sábado, 15 de setembro de 2012

Um Teto Todo Seu, de Virginia Woolf


Como resultado de uma opressão histórica acometida por séculos, o final do século XIX e início do século XX viu emergir um incipiente movimento de liberação feminina. O feminismo ganhou diversas formas, como agremiações políticas formadas por mulheres para reivindicar seus direitos e o feminismo artístico, do qual está inserida a grande Virginia Woolf e algumas outras predecessoras das quais ela aclamou em seu livro "Um Teto Todo Seu", publicado em 1929. Antes de começar a comentar sobre o livro, falemos um pouco sobre o movimento feminista.

O feminismo trouxe aos poucos uma série de avanços para as mulheres dentro da sua convivência na sociedade, do qual pode-se destacar o direito ao voto e à propriedade privada - o primeiro sendo alcançado nove anos antes do livro de Virginia vir a ser lançado e o segundo reclamado no mesmo livro -, o direito a salários igualitários, além é claro de autonomia da sua vontade e proteção no que diz respeito à integridade física e moral. E tudo isso reflete em mais um fator específico: a facilitação da possibilidade para a mulher adentrar no campo da arte e da literatura, o que antes era praticamente impossível, visto que devia cuidar das tarefas caseiras, dos filhos e do marido, além de que seu talento era menosprezado e desacreditado.

Este fato, das dificuldades que as mulheres encontravam para exercer o seu talento literário e artísticos é explorado por Virginia na criação de uma figura, Judith, a hipotética irmã de Shakespeare. A autora escreve que Judith tinha os mesmos dons literários que o irmão, a mesma aptidão, só que com um porém: como mulher, deveria estar ocupada com outros afazeres, domésticos, e se tentasse se dedicar a escrever seus versos e suas histórias, seria automaticamente repreendida pelo pai. Virginia escreve:
"Um gênio como o de Shakespeare não nasce entre pessoas trabalhadoras, sem instrução e humildes. Não nasceu na Inglaterra entre os saxões e os bretões. Não nasce hoje nas classes operárias. Como poderia então ter nascido entre mulheres, cujo trabalho começava, de acordo com o professor Trevelyan, quase antes de largarem as bonecas, que eram forçadas a ele por seus pais e presas a ele por todo o poder da lei e dos costumes? Não obstante, algum talento deve existir entre mulheres, como deve ter existido entre classes operárias." (WOOLF, 1985. p. 61-62) 
Woolf chega à conclusão de que "a mulher precisa ter dinheiro e um teto todo dela se pretende mesmo escrever ficção", exorta as outras mulheres a buscar e ansiar pela sua emancipação financeira e autonomia de vida. Essa necessidade é julgada necessária ao se observar o crescimento da literatura de produção feminina após o século XVIII, sendo ampliada no século XIX até desembocar na época vivida pela autora. Virginia também enxergava a oportunidade desigual a que chegava para homens e para mulheres no que tange à educação e acesso a livro do cânone literário, o aprendizado de latim para leitura de Homero, Virgílio, Ovídio e outros nomes da Antiguidade. O caminho que a mulher era obrigada a percorrer deveria ser modificado de compromissos domésticos ao casamento, para o que ela própria talhasse.

"Um Teto Todo Seu" é um poderoso ensaio crítico, originalmente utilizado, em forma mais compacta, em palestras administradas pela própria Virginia Woolf para um público feminino na Sociedade das Artes, em Newnham. Unindo ficção com acontecimentos reais, sua relevância para o contexto da época e, por que não, para os dias de hoje ainda, é algo transformador, esclarecedor da condição feminina e convidativo para a reflexão e para a mudança.

Douglas P. Coelho

Referência Bibliográfica:
WOOLF, Virginia. Um teto todo seu. Tradução de Vera Ribeiro. São Paulo: Nova Fronteira, 1985.

Você pode ler o ensaio completo clicando AQUI.

sexta-feira, 7 de setembro de 2012

O Cidadão Desconhecido, de W.H. Auden

Wystan Hugh Auden foi um importante poeta anglo-americano que possuía um perfil bastante contestatório. Auden escrevia sobre vários temas que incomodavam a opinião pública e o governo, falava sobre guerras, a burocracia moderna, bordéis e sexualidade. Homossexual assumido e integrante de políticas socialistas de esquerda, deixava transparecer, mesmo que implicitamente, esses temas em sua poesia. Porém, depois que atingiu certa idade, Auden se converteu ao Catolicismo, dando mais espaço à religião na sua obra.

Em um de seus poemas mais conhecidos, O Cidadão Desconhecido, ele trata da padronização e burocratização do mundo contemporâneo. A palavra "desconhecido" pode ser considerada irônica, já que toda a vida do cidadão é descrita no poema através de informações de empresas, institutos, órgãos e imprensa, o cidadão é desconhecido pelo nome, mas sua vida é bastante comum à dos outros e bastante controlada pelas ferramentas do meio onde vive. No final, ele crava uma frase arrebatadora: "Era livre? Era feliz? A pergunta é absurda: se algo estivesse errado, com certeza teríamos sabido".

Para ler o poema traduzido para o português por João Ferreira Duarte, clique AQUI.

Douglas P. Coelho

terça-feira, 4 de setembro de 2012

A versão cinematográfica de Madame Bovary por Claude Chabrol


Madame Bovary é um dos maiores romances da literatura francesa, escrito por Gustave Flaubert e publicado em 1867. A obra é bastante emblemática em vários contextos: é apontada como uma das precursoras do movimento realista na literatura mundial; foi uma obra à frente de seu tempo, causando um enorme estarrecimento no público da época; e ainda trouxe um dos primeiros personagens que servem de símbolo da resistência feminina diante de uma sociedade patriarcal e machista. E isso sem dizer que Emma Bovary, a personagem que dá o título à obra, foi fonte de inspiração para outras personagens posteriores, como Capitu em Dom Casmurro de Machado de Assis na literatura e Séverine Serizy de A Bela da Tarde no cinema, obra de Luis Buñuel com interpretação de Catherine Deneuve.

E falando de cinema, o romance de Flaubert ganhou, em 1991, a sua adaptação para as telonas. O responsável pelo desafio foi Claude Chabrol, um dos maiores cineastas franceses e integrante do inovador movimento da Nouvelle Vague. A atriz escolhida para viver Emma Bovary foi Isabelle Huppert, também um ícone da Sétima Arte na França. Unindo a literatura e o cinema, duas artes nas quais os franceses sempre foram conhecidos como pioneiros e como potência, o resultado não poderia ser diferente: a obra de Chabrol terminou como magnífica e honrou a original, apesar das dificuldades que se tem em transportar uma história de um tipo de arte para outro.

O enredo se desenvolve sobre o momento em que Emma morava com o pai, passando pela sua ascensão social ao se casar com um médico - Charles Bovary - e vai caminhando até seu final trágico. Mas ao contrário do que se poderia imaginar no início da obra, com o aparente interesse ganancioso de Emma em se casar apenas por elevação de status social, a mesma não se submete à hierarquia masculina e ao invés disso tenta a todo custo e como pode, buscar a satisfação pessoal em detrimento ao que a sociedade espera. Após se casar com o médico, passa a desprezá-lo pelo seu conteúdo raso, suas conversas superficiais e seu conformismo; enquanto Charles estava pleno com sua vida na província, Emma aspirava a vida da grande cidade e seus bailes. Então, infeliz no casamento, ela busca primeiramente uma fuga para a literatura, mas após ter lido todos os livros e romances que poderia, passa a se envolver com amantes. Com dois deles, Rodolphe e Léon, ela encontra o que desejava: com o primeiro, os galanteios e os arroubos de uma paixão amorosa tórrida; com o segundo, as mesmas paixões pelas artes, literatura e música, através de um homem com o espírito não tão vazio como o do marido. Porém, em meio aos seus casos secretos, Emma vai despendendo extravagâncias luxuosas com o dinheiro de Charles - outra forma que encontrou de depositar seu desdém por ele, comprando objetos até para seu amante -, e aos poucos, por meio de dívidas, acaba tendo que procurar ajuda a terceiros.

A obra traz além críticas destinadas à burguesia, à nobreza e ao clero, alvos preferidos dos escritores realistas. A igreja é posta como decadente e desacreditada, a nobreza e a burguesia como cobiçosas e alheias ao que não é de seus interesses. No que se refere à história literária, esta gerou grandes problemas para Flaubert, que foi processado pelo governo francês por ofender a moral e a religião, contexto em que declarou a frase "Emma Bovary sou eu".

Douglas P. Coelho

sexta-feira, 31 de agosto de 2012

A velocidade moderna no poema "Ode Triunfal", de Pessoa

Poeta de várias facetas e identidades, Fernando Pessoa sob o heterônimo de Álvaro de Campos escreveu sobre os avanços da modernidade durante sua fase futurista. Neste contexto surgiu o poema "Ode Triunfal".

A situação histórica do progresso industrial e tecnológico, advindos das Revoluções Industriais, deixa o eu-lírico antes extasiado pela máquina, sedento de sentir e ser como tal: "Ah, poder exprimir-me todo como um motor se exprime! Ser completo como uma máquina! Poder ir na vida triunfante como um automóvel último-modelo!". Porém, ao longo do poema vemos que o novo e também futuro mundo - "eia todo o futuro já dentro de nós" -, com todos os seus avanços tecno-industriais, esconde por trás uma falta do sentir e um excesso do ambicionar:

"Eh-lá grandes desastres de comboios!
Eh-lá desabamentos de galerias de minas!
Eh-lá náufragos deliciosos dos grandes transatlânticos!
Eh-lá-hô revoluções aqui, ali, acolá,
Alterações de constituições, guerras, tratados, invasões,
Ruído, injustiças, violências, e talvez para breve o fim,
A grande invasão dos bárbaros amarelos pela Europa,
E outro Sol no novo Horizonte!

Que importa tudo isto, mas que importa tudo isto
Ao fúlgido e rubro ruído contemporâneo,
Ao ruído cruel e delicioso da civilização de hoje!"

Para ler o poema completo, clique AQUI.

Douglas P. Coelho

quarta-feira, 29 de agosto de 2012

A poesia feminista por autores(as) atuais


A poesia social e engajada existe há um longo tempo, com suas origens firmadas na época do Romantismo, no início do século XVII. Porém, certos movimentos e ideologias igualitárias e de reivindicação de direitos só foram adentrando este campo artístico na modernidade e, alguns, apenas nos últimos anos. Um desses casos é o do movimento feminista, que teve em figuras como Virginia Woolf e Simone Beauvoir suas maiores representantes na literatura e também algumas das primeiras a tratar do tema com maior profundidade.

Mas na contemporaneidade, especificamente nas últimas décadas, à medida que o tema vem sendo mais debatido e tomando a forma de constantes reivindicações, a literatura - como arte que caminha os mesmos passos de seu contexto histórico - vem abrindo maior espaço para novos autores visitarem o assunto. O espaço SedeDeQuê? é dedicado ao feminismo moderno e contém uma página voltada à arte de poemas com essa ideologia, escritos por novos autores.

Leia alguns dos poemas no espaço SedeDeQuê? (clique sobre o nome para acessá-lo).

Douglas P. Coelho

sexta-feira, 24 de agosto de 2012

O discurso final em "O Grande Ditador", de Charles Chaplin


Uma das mentes artísticas mais criativas de todos os tempos, Charles Chaplin, o grande nome do cinema mudo, sempre transmitia poesia através apenas de imagens e gestos. Porém, em 1940, lançou seu primeiro filme com diálogos, e mostrou que também era capaz de emocionar através das palavras. Lançou o seu "O Grande Ditador", reconhecido hoje como uma de suas maiores obras-primas; em meio a diversas cenas marcantes a sequência final se destaca, quando um de seus dois personagens declama um poderoso discurso anti-guerra, um manifesto que se mantém atual e como modelo até hoje.

Confira abaixo a cena citada com legendas em português:



Douglas P. Coelho

quarta-feira, 22 de agosto de 2012

Fernando Pessoa e seus heterônimos sobre a guerra


Um dos mais cultuados poetas da história, Fernando Pessoa, juntamente com seus famosos heterônimos, também escreveu sobre o tema da guerra.

Sobre o assunto, três são os poemas que podemos destacar: "Tomamos a Vila Depois de Um intenso Bombardeamento", "A Guerra Que Aflige Com Seus Esquadrões" (assinando como Alberto Caeiro) e "Ode Marcial" (assinando como Álvaro de Campos). Seu toque lírico sempre especial e único, empresta ao tema a sublimidade que só o herdeiro de Camões poderia alcançar.

Abaixo, clique nos links para ler os poemas:
A Guerra Que Aflige Com Seus Esquadrões
Ode Marcial
Tomamos a Vila Depois de Um intenso Bombardeamento

Douglas P. Coelho

sexta-feira, 17 de agosto de 2012

Nazim Hikmet, o poeta da distância e da separação


Tido como o maior e mais reconhecido poeta da Turquia, Nazim Hikmet teve o destino que parece acometer grande parte dos intelectuais que vivem em duras épocas: passou anos e anos exilado e na prisão, além de ter perdido sua nacionalidade turca em 1951, retirada pelo governo de seu país - fato que só sofreu reviravolta a pouco tempo, em 2009, quando "recebeu de volta" sua nacionalidade, muitos anos após suas morte de 1963.

O enorme tempo que passou exilado e preso, longe da sua terra nativa, resultou numa temática muitas vezes saudosista do poeta, em que lastima a distância e a separação do seu local de origem, sua esposa e seu povo - a distância e separação das nações e das pessoas é também uma preocupação de Hikmet. Fica claro esse apelo nos poemas "Nostalgia" e "Angina", este último também um clamor pelo resto do mundo que ardia em guerras. Ao poeta não lhe importa as enfermidades físicas, só o que lhe pode adoecer são a falta de paz e a sua impotência diante da distância dos povos.

O poema "A menina" faz uso da inocência infantil para se contrapor à barbárie causada pela guerra, referenciando a bomba atômica de Hiroxima e seus efeitos sobre as gerações futuras que nasceram naquela cidade: "Morta em Hiroxima há mais de dez anos, sou uma menina de sete anos (...) Não matem as crianças e deixem-nas também comer bombons". E em "Eles não nos deixam cantar", seu clamor se volta para a falta de liberdade que passavam os artistas, principalmente os dissidentes, usando de referência Paul Robeson, cantor e ativista negro: "Eles não nos deixam cantar Robeson (...) Eles têm medo, Robeson, medo da aurora, medo de ver, medo de ouvir, medo de tocar. Eles têm medo de amar."

Para ler os poemas, segue os links abaixo:
"Angina" e "Eles não nos deixam cantar"
"Nostalgia" e "A menina"

Douglas P. Coelho

terça-feira, 14 de agosto de 2012

A atmosfera sepulcral em Réquiem, de Anna Akhmatova

Uma das maiores escritoras russas, Anna Akhmatova viveu a época do duro regime estalinista e padeceu como civil e principalmente como mãe e esposa. Seu filho Lev Gumiliov foi encarcerado e seu marido e também poeta, Nicolai Gumiliov, executado por ser acusado de ir contra os valores soviéticos.

O sofrimento que teve que suportar foi transportado para seu maravilhoso, mas triste poema "Réquiem", composto entre 1935 e 1940. Como o próprio título já sugere, o texto é permeado por um lamento trágico, um enfrentamento quase físico da morte e da dor. A pequena estrofe que abre o poema já antecipa o iminente caos que assolou a União Soviética e que vinha a ser narrado ao decorrer do poema: "Não, não foi sob um céu estrangeiro (...) eu estava bem no meio de meu povo, lá onde meu povo infelizmente estava".

O contexto histórico é conhecido através do sofrimento pessoal do eu-lírico da poeta, é por meio da forma como recai sobre ela a pesada realidade que somos apresentados ao que se passava naquele país - e que foi comum a tantos países ao longo da história. A realidade é inclusive cravada como irremediável e opressora: "Houve um tempo em que só sorriam os mortos, felizes em seu repouso". Os dramas a que passaram seu filho e seu marido, foi o drama de incontáveis soviéticos: "E quando, enlouquecidos pelo sofrimento, os regimentos iam embora, para eles as locomotivas cantavam sua aguda canção de despedida". No poema, há muito a sentir e, apesar de sua linguagem clara, carrega uma lírica lúgubre tocante.

Para ler o poema "Réquiem" traduzido para o português por Lauro Machado Coelho, clique neste LINK.

Douglas P. Coelho

sexta-feira, 10 de agosto de 2012

Le Déserteur, de Serge Reggiani e Boris Vian


Boris Vian (foto) e Serge Reggiani foram duas célebres personalidades francesas: o primeiro era escritor e músico, o segundo, ator e cantor. Boris Vian era um dos importantes nomes do jazz na França e compôs "Le Déserteur" (O Desertor), canção que foi interpretada por Serge Reggiani.

A letra da canção é sobre um homem que se recusa a participar da guerra e deserta da sua convocação. O homem escreve uma carta ao presidente do país pedindo sua retirada e dizendo ao mesmo que fosse o próprio dar seu sangue na guerra. O desertor diz que não veio à terra para matar as pessoas pobres e que irá tentar persuadir seu povo a se recusar em participar também. A vida do autor da carta já havia sido marcada por perdas e sofrimento, como a morte de seu pai e sua mãe, a partida dos seus irmãos e a perda de suas esposa quando fora prisioneiro, portanto ele não queria passar por mais.

Abaixo, veja um vídeo com a interpretação da música por Serge Reggiani e a declamação feita pelo mesmo do poema "Le Dormeur du Val" (já postado no blog também), de Arthur Rimbaud, ambos os textos manifestações antimilitaristas:




Douglas P. Coelho

quarta-feira, 8 de agosto de 2012

A carta de despedida de Guy Môquet


Guy Môquet foi um jovem parisiense que atuou como militante comunista durante a Resistência Francesa - do qual se tornou um símbolo - na Segunda Guerra Mundial. Guy foi detido e condenado a fuzilamento junto a outros vinte e seis reféns no campo de concentração Camp de Choisel, que se situava na comuna de Châteaubriant. A condenação a execução do grupo foi uma retaliação aos ataques dos resistentes franceses aos alemães nazistas. Foi o mais jovem dentre os fuzilados, tendo morrido com apenas dezessete anos e meio. 

O jovem mártir escreveu antes de morrer uma carta de despedida dirigida a seus pais, irmãos e amigos. Nela, Guy reitera pedidos à família, principalmente à mãe, para que tenham coragem para suportar as dores advindas da tragédia anunciada; ele diz que desejava viver, mas que, do fundo de seu coração, sua morte servisse de exemplo para algo futuro; sem arrependimentos, ele pede que seu irmão estude para se tornar um homem e diz a seu pai que se esforçou para seguir os caminhos apontados por ele.

Guy Môquet foi fuzilado na data de vinte e dois de outubro de mil novecentos e quarenta e um.

Para ler a carta completa, a original em francês, clique AQUI.

Douglas P. Coelho

sexta-feira, 3 de agosto de 2012

A Formação e a Convivência Multiétnicas no Brasil e o Mito de sua Cordialidade, de Moacyr Scliar


Moacyr Scliar é um importante nome das letras brasileiras da época contemporânea; sua obra é versátil e transita entre romances, contos, novelas, crônicas e literatura infantojuvenil. Mas no que concerne à temática, sua dedicação à questão dos direitos humanos e da igualdade é exemplar, principalmente quando o assunto é a realidade judaica (cultura na qual o autor nasceu e cresceu). Neste post será tratado o seu artigo "A Formação e a Convivência Multiétnicas no Brasil e o Mito de sua Cordialidade".

Em seu texto, Scliar faz um paralelo das situações vividas e presenciadas ao longo de sua vida com o panorama geral do preconceito e intolerância no Brasil desde sua origem até os dias atuais. Em relação às suas experiências, ele volta na época em que frequentou um colégio católico após terminar seu curso primário; relata episódios de preconceitos sofridos por ele - um judeu - e por um menino negro. Situações que são, infelizmente, comuns, como acusar um negro de ter feito algo sem haver provas reais do que foi acusado, tal como julgamentos mais duros unicamente pelo fato de ser negro. E, pelo lado do judeu, decretar de imediato que ele está predestinado a ir para o inferno durante a "eternidade" e que somente pode alcançar o purgatório no caso de fazer boas ações e agir honestamente enquanto vivo.

Já no que diz respeito à linha histórica traçada pelo autor, ele conta desde os impropérios cometidos contra os indígenas até a opressão sofrida por negros e mulatos. A matança promovida contra os índios é uma das páginas mais sujas da nossa história, quando os europeus dizimaram os habitantes que aqui viviam através, dentre outros meios, de doenças que os nativos não conheciam e que eram espalhadas no meio de seu povo. Scliar remete a opressão de negros e mulatos como o segundo episódio de intolerância na história brasileira: eram trazidos como escravos, tidos como animais e não seres humanos, sem alma e doentes por causa da sua cor. E para quem acha que a calamidade acaba por aí, ainda havia um nome de doença para os que tentavam fugir da sua deplorável situação: "drapetomania", a mania de fugir da escravidão; e, conta Scliar, que os médicos tratavam dessa suposta "doença" amputando os dedos dos pés dos fugitivos para que os forçasse a permanecer. Já em relação aos mulatos, estes eram tidos como portadores de patologias físicas - como a tuberculose - e psicológicas que os levavam à bebida e ao suicídio, por exemplo; mas ninguém parecia suspeitar que isso era devido às suas condições sociais, que os ambientes em que viviam eram tão promíscuos que a transmissão de doenças como a tuberculose era facilitada, assim como a opressão social em que viviam facilitava suas tendências de fraqueza psicológica. Esse tipo de condicionamento social pode ser visto até hoje de várias formas e entre vários tipos étnicos e sociais.

Scliar também toca em dois pontos importantíssimos: um deles é algo que poucas pessoas falam, e se refere à reciprocidade da intolerância, pois muitas vezes os próprios grupos oprimidos se fecham e não se permitem o contato e a convivência com o exterior, rejeitando até mesmo os membros do seu próprio grupo que se prestam a esse conhecimento, algo que deriva, talvez, do anseio exacerbado em afirmar sua identidade, permitindo a essas pessoas que olhem o mundo somente através de uma ótica reduzida em consequência de sua opressão. O outro fator é a motivação da intolerância, esta que não advém apenas da incompreensão dos sentimentos e anseios alheios, mas também e principalmente vem à serviço de mecanismos de controle social, político e/ou econômico; o massacre de índios, judeus e negros são dos maiores exemplos dessa observação, já que seus povos foram trucidados por serem considerados um inconveniente à economia e à soberania dos opressores. Entretanto, é sempre importante salientar que essa ameaça é apenas ilusória, que só se passa aos olhos dos privilegiados amedrontados e gananciosos, sedentos por terem sua liberdade e regalia se sobrepondo à igualdade.

Caso se interesse em ler o artigo completo de Moacyr Scliar, você pode fazer o seu download AQUI.

Moacyr Scliar nasceu em 23 de março de 1937 na capital Porto Alegre e morreu em 27 de fevereiro de 2011 na mesma cidade. Amigo próximo do também escritor e cronista Luís Fernando Veríssimo, suas principais obras são os romances O Exército de um Homem Só e O Centauro no Jardim, ambos narrando histórias e conflitos de personagens judeus. Sua importância no cenário literário brasileiro lhe rendeu uma cadeira na Academia Brasileira de Letras, sendo eleito para tal no ano de 2003.

Douglas P. Coelho

terça-feira, 31 de julho de 2012

Poema "A Escravidão" de Tobias Barreto


Tobias Barreto foi um importante poeta brasileiro, embora muito esquecido pela crítica. Participou do movimento literário do Romantismo, tendo inclusive a fundação do Condoreirismo creditada a ele.

O Condoreirismo ou Terceira Fase Romântica, foi um movimento artístico-literário marcado pelo poema social e de defesa do abolicionismo, de ideias republicanas e igualitárias. Portanto, a temática da escravidão era recorrente (ver posts sobre Castro Alves no blog); abaixo, confira o poema "A Escravidão", de Tobias Barreto, publicado no livro "Dias e Noites" (1893):

A Escravidão
Tobias Barreto

Se Deus é quem deixa o mundo
Sob o peso que o oprime,
Se ele consente esse crime,
Que se chama a escravidão,
Para fazer homens livres,
Para arrancá-los do abismo,
Existe um patriotismo
Maior que a religião.

Se não lhe importa o escravo
Que a seus pés queixas deponha,
Cobrindo assim de vergonha
A face dos anjos seus,
Em seu delírio inefável,
Praticando a caridade,
Nesta hora a mocidade
Corrige o erro de Deus!...

1868

Douglas P. Coelho

sexta-feira, 27 de julho de 2012

A justiça judiciária

Um dos assuntos mais debatidos no que se refere a Direitos Humanos é a imparcialidade e a veracidade das questões judiciais. Esse tema já recebia atenção lá atrás com os escritores e filósofos do fim do século XVIII e século XIX como Émile Zola e Voltaire - este o provável maior defensor da justiça penal.

Com os avanços contemporâneos da tecnologia e da ciência, temos maiores possibilidades de se fazer um julgamento correto, embora ainda muitos erros sejam cometidos em nome da arbitrariedade e parcialidade das sentenças.

Para debater o tema, o autor Camilo Gomes Jr. escreveu o interessante artigo "E eu vos declaro culpados" para os sites humanistas Bule Voador e A Voz da Espécie.

Leia o artigo através do link abaixo:
"E eu vos declaro culpados"

Douglas P. Coelho

terça-feira, 24 de julho de 2012

A "arte degenerada" da Nova Objetividade alemã

Os grandes artistas alemães das primeiras décadas do século XX foram responsáveis por movimentos artísticos representativos como o Expressionismo e a Nova Objetividade. Muitos desses artistas perpassaram as duas correntes, embora elas possuíssem algumas diferenças e fossem em alguns pontos antagônicas. Falando especificamente da Nova Objetividade, ela trazia a proposta de fazer retratos fiéis à realidade da época, falar sobre a miséria, as mazelas da sociedade, a ascensão e governo do nazismo e sobre as instituições vigentes. Nas artes plásticas, os três principais nomes foram Max Beckmann, Otto Dix e George Grosz. 

Esses três fizeram parte do grupo de artistas alemães dissidentes ao governo nazista que surgia e tomava enormes proporções e, por isso, foram destituídos de seus empregos, presos, tiveram suas obras classificadas como "arte degenerada" e diversas vezes até destruídas, até que finalmente buscaram moradia em outro países. 

Artística e esteticamente, suas obras eram diversas. Max Beckmann, que estava na Primeira Guerra Mundial como ajudante do corpo médico e por isso viu de perto seus horrores, pintava imagens de tortura e sacrifícios. Otto Dix - que como seu compatriota também participou da Primeira Guerra, mas como soldado voluntário - possuía uma obra essencialmente com uma poderosa temática anti-guerra, costumeiramente pintando sobreviventes de guerra aleijados e desmembrados; quadros como "Soldado Ferido" (pintado em de forma sombria em preto-e-branco, o que o torna ainda mais aterrorizante) e "O Vendedor de Fósforos" (um homem que perdeu os braços e as pernas na guerra, esquecido por todos na calçada, lembrado apenas pelo cachorro que urina em cima dele) são eloquentes em seu propósito; também retratava o quadro social, como é o caso de "Queremos Pão!", com uma multidão de miseráveis do lado de fora de um estabelecimento onde se encontrava confortavelmente instalada membros da alta burguesia; por fim, George Grosz possuía algumas obras mais satíricas em relação às instituições da sociedade e seus membros, como os políticos, os chefes do Exército e a Igreja - nesse propósito, o quadro "Os Pilares da Sociedade" é icônico, com estes membros tendo suas cabeças "abertas" mostrando apenas excrementos ou intenções de guerra, além do chefe religioso se mostrando, pela janela, receptivo e sorridente para um mundo destruído por horrores; entretanto, também se dedicou à temática da guerra em si, como nos quadros "A Explosão" e "Caim ou Hitler no Inferno" - numa associação de Hitler com a figura bíblica de Caim que, segundo o livro cristão, foi responsável pelo primeiro homicídio da humanidade.

Veja abaixo algumas das principais obras dos três pilares da Nova Objetividade alemã (clique sobre as imagens para visualizar em tamanho maior):

          Inferno de Pássaros, Max Beckmann                        A Noite, Max Beckmann

             O Vendedor de Fósforos, Otto Dix                                                     Queremos Pão!, Otto Dix

                 Soldado Ferido, Otto Dix                            Guerra de Trincheiras, Otto Dix

       Caim ou Hitler no Inferno, George Grosz                     A Explosão, George Grosz

                                      Os Pilares da Sociedade, George Grosz

Douglas P. Coelho

sexta-feira, 20 de julho de 2012

Maria du Bocage e sua luta pela liberdade

Manuel Maria du Bocage é sem dúvidas um dos maiores poetas em língua portuguesa. Sua imensa versatilidade lhe permitia transitar pelas poesias lírica, satírica, bucólica, erótica e boêmia com enorme facilidade. Bocage também escreveu poesias que faziam ode à liberdade.

O poeta português foi contemporâneo da Revolução Francesa e das revoluções e clamores de independência em volta do mundo. O próprio poeta desenvolveu seu clamor pela sua independência, já que foi várias vezes impedido de publicar seus ácidos poemas que criticavam e faziam troça das instituições vigentes como a igreja e o Antigo Regime, tendo assim sua liberdade de expressão restringida. Seus poemas "Liberdade, onde estás" e "Liberdade querida e suspirada" mostram o que ele via em relação à democracia de sua época.

Para ler os dois poemas citados, clique nos links abaixo:

Liberdade, onde estás
Liberdade querida e suspirada

Douglas P. Coelho

terça-feira, 17 de julho de 2012

5 filmes para se discutir Direitos Humanos

Como qualquer outra forma de arte, o cinema sempre foi um poderoso meio de se mimetizar a realidade e seus conflitos. O transporte das angústias e mazelas do ser humano foi bem executado em uma infinidade de filmes que gravaram na história as problemáticas da sociedade; abaixo estão listados cinco seletas produções que trataram com eficiência a injustiça e a opressão:

Giant - Assim Caminha a Humanidade - George Stevens (1956)


"Giant" é um épico grandioso do cinema, aborda temas delicados com maestria e forma um retrato de uma região erguida pela ganância e desrespeito aos direitos alheios; encara de frente temas incômodos para a sociedade conservadora, tais como a estrutura familiar, o patriarcalismo, a discriminação contra a mulher e principalmente o preconceito étnico. Contando com lendas como Elizabeth Taylor e James Dean, o filme já nasceu clássico.

Schindler's List - A Lista de Schindler - Steven Spielberg (1993)


Baseado na história real de um homem que salvou milhares de judeus dos nazistas, A Lista de Schindler é, provavelmente, o retrato mais poderoso da Segunda Guerra Mundial no cinema; as imagens de execuções públicas e da frieza dos algozes é algo estarrecedor. Com cenas míticas tais como as sequências finais, a garotinha da capa vermelha no meio de pessoas em preto-e-branco (foto) e as sequências de execuções, A Lista de Schindler é arte pura.

One Flew Over The Cuckoo's Nest - Um Estranho No Ninho - Milos Forman (1975)


O excepcional Jack Nicholson estrela esta intrigante história que poderia ser abordada de diversos prismas dos mais diversos campos do conhecimento: sociologia, psicologia, ciência política, etc. O filme aborda o tratamento desumano dado à pacientes com transtornos mentais e a inserção da figura do "estranho" num meio social com suas normas já estabelecidas (o que o título em português já sugere).

Persepolis - Marjane Satrapi e Vincent Paronnaud (2007)


A iraniana Marjane Satrapi utilizou sua própria história de vida para escrever a história em quadrinhos e posteriormente dirigir, ao lado de Vincent Paronnaud, a animação Persepolis. O filme é impecável e traça de forma muito bem resumida a dura trajetória das revoluções e ditaduras de um Irã em busca da sua liberdade. Fatos sociais como o controle da democracia e da liberdade individual, a opressão da figura feminina e a discriminação étnica são bem abordados. A bela animação em preto-e-branco - com exceção de uma ou outra cena em cores - conta ainda com as vozes de grandes atrizes francesas: Chiara Mastroianni, Catherine Deneuve e Danielle Darrieux.

Paths Of Glory - Glória Feita de Sangue - Stanley Kubrick (1957)


O célebre diretor Stanley Kubrick conseguiu com Glória Feita de Sangue o filme anti-guerra mais eloquente já feito. A ganância e o abuso do poder pelos homens de cargos superiores é mostrada de forma realista e sem escrúpulos; o filme mostra também a necessidade de perda da humanidade dos homens para se enfrentar a guerra - a cena do general repreendendo o soldado que chorou por temer a sua sorte ilustra bem isso - em contraposição à fraqueza e angústia do homem diante da morte iminente, além da recuperação da própria humanidade na arrasadora cena final através da arte, tão esquecida em tempos de horror. Como bem disse o crítico Marcelo Janot, Glória Feita de Sangue é um verdadeiro manifesto humanitário.

Douglas P. Coelho

sexta-feira, 13 de julho de 2012

A delicadeza de Cecília Meireles sobre a guerra

Cecília Meireles é sempre lembrada como um dos maiores nomes da literatura brasileira. Sua obra é riquíssima, publicou clássicos como Romanceiro da Inconfidência (1953), Mar Absoluto (1945) e Ou Isto Ou Aquilo (1964); Cecília lançou seu delicado olhar sobre os mais diversos temas como o amor, a velhice, os sonhos, a espiritualidade, os fatos históricos, etc. Além deles, a guerra e seus horrores também teve seu tratamento dado pelas linhas da poeta.

Em poemas como "Os Homens Gloriosos", "Guerra" e "Lamento do
Oficial Por Seu Cavalo Morto", Cecília assume a posição de um alguém escandalizado pelo que o homem foi capaz de fazer e que o culpa pela sua sede de glória desmedida. A poeta, que mostra com sua lírica que é diferenciada, chora por um cavalo morto e o decreta, em sua inocência, ser melhor do que nós: "Indigno, ver parar, pelo meu, teu inofensivo coração. Animal encantado - melhor que todos nós! - que tinhas tu com este mundo dos homens?"; a poeta resta completamente desacreditada dos homens diante da realidade que se insere: "o clamor dos homens gloriosos cortou-me o coração de lado a lado. Pois era um clamor de espadas bravias (...) pegajosas de lodo e sangue denso"; a realidade torna-se tão inconcebível que ela deseja retornar ao pó para esquecer o que viu e ouviu os homens fazerem: "Senhor da Vida, leva-me para longe! (...) Reduze-me ao pó que fui! (...) Reduze a pó a memória dos homens, escutada e vivida".

Para ler os três poemas, clique nos links abaixo:

Os Homens Gloriosos
Lamento do Oficial Por Seu Cavalo Morto
Guerra

Douglas P. Coelho

terça-feira, 10 de julho de 2012

A ideologia da Negritude - Parte 2: Aimé Césaire


A corrente literária da Negritude, de consciência e afirmação da cultura negra, teve em Léopold Sédar Senghor um de seus mentores. Mas além dele, o outro grande idealizador foi o poeta, ensaísta e também político francês Aimé Césaire.

Um de seus poemas mais representativos e conhecidos é "Caderno de um regresso ao País Natal". Nele, Aimé Césaire demonstra toda sua veia literária e põe em discussão duas de suas maiores lutas: as lutas contra o preconceito e contra o colonialismo. Punha em dúvida o "direito" dos países de primeiro mundo em subjugar os países da Ásia e principalmente da África; além, é claro, da habilidade de se travestir com a identidade do homem oprimido, este que inclui o negro e qualquer outro tratado como tal. Essa é uma peça chave do seu poema, Césaire fala do "homem-fome", "homem-tortura", "homem-insulto" e "homem-judeu", universaliza sua luta pelo direito à vida e à dignidade humana: "o homem-fome, o homem-insulto, o homem-tortura, que a qualquer momento pode ser abusado e espancado a murros, ou morto - sim, matá-lo - sem a ninguém dar contas nem apresentar desculpas"; depois, o poeta continua: "a minha boca é a boca dos desgostosos que já não têm boca, a minha voz, a liberdade dos que sucumbem às masmorras do desespero"; versos anti-colonialistas também são enfáticos: "a África gigantescamente canilizada ante o pé hispânico da Europa, a sua nudez onde a Morte ceifa a grandes passadas"; já o conceito de Negritude aparece pela primeira vez explícito através deste poema: "Minha negritude não é uma torre nem uma catedral (...) perfura a opressão opaca da sua paciência estreita" - aqui a palavra paciência pode ser interpretada também como tolerância.

Para ler um excerto traduzido do poema "Caderno de um regresso ao País Natal", clique AQUI.

Douglas P. Coelho

sexta-feira, 6 de julho de 2012

A ideologia da Negritude - Parte 1: Léopold Sédar Senghor


O século XX foi um momento capital para a discussão e prática do conceito de direitos humanos; se os tempos anteriores serviram para a elaboração do mesmo, agora as perspectivas vinham ganhando um plano mais concreto. No que se refere à cultura negra, apesar da abolição da escravatura e da proibição do tráfico de escravos, percebia-se que havia muito a ser conquistado ainda. Então vimos emergir grandes nomes dos mais variados campos do conhecimento e de atuação - filosofia, literatura, política - que chamaram para si a missão de guiar a afirmação negra dentro da sociedade: Martin Luther King, Malcom X e Nelson Mandela foram alguns dos mais importantes e notáveis. Dentro da literatura, surgiu uma corrente literária de valorização dessa cultura negra e africana, seus costumes e suas crenças espirituais.

Um dos principais idealizadores desta corrente foi o escritor senegalês Léopold Sédar Senghor que também atuou na política, sendo eleito o primeiro presidente de Senegal. Nas suas poesias, o escritor francófono valorizava principalmente a beleza da mulher negra, descrevia e exaltava suas particularidades e qualidades. Dois ótimos exemplos são os poemas "Mulher Negra" e "Máscara Negra", este último dedicado ao artista plástico Pablo Picasso.

Leia os dois poemas de Senghor nos links abaixo:

Mulher Negra
Máscara Negra

Douglas P. Coelho

terça-feira, 3 de julho de 2012

Ferreira Gullar e sua poesia social na atualidade


Ferreira Gullar, maranhense nascido em 1930, possui uma sólida carreira literária, foi um dos intelectuais e artistas brasileiros exilados durante o período da ditadura militar, é um dos fundadores da estética neoconcretista e está até hoje escrevendo poesia. O poeta, uma das bandeiras vivas da literatura brasileira, descendente lírico e temático de Drummond e João Cabral de Melo Neto, dedicou sua obra à poesia lírica de impressões e experiências pessoais e à poesia lírica social.

A preocupação pelos problemas sociais brasileiros (problemas esses que parecem ser os mesmos de vários anos atrás) aparece de forma concreta nos seus poemas, tais como a desigualdade social, o duro cotidiano do trabalhador operário, a fome, a realidade das regiões pobres e esquecidas do Nordeste, etc. No pequeno poema "Madrugada" já esboça essas linhas: "Do fundo de meu quarto, do fundo de meu corpo clandestino ouço (não vejo) ouço crescer no osso e no músculo da noite a noite... a noite ocidental obscenamente acesa sobre meu país dividido em classes", dentro de um conceito de noite tal como no poema "A Noite Dissolve os Homens" de Drummond, representando injustiça e ausência de paz; já em "Poema Brasileiro", pegou uma notícia de jornal, um fato estatístico - sobre a mortalidade infantil no Piauí - e reescreveu como um poema, modelando sua forma, usando a repetição como recurso (de novo uma semelhança com Drummond, agora em seu "No meio do caminho") para atribuir um eco abismante da realidade social - uma característica do seu neoconcretismo, doar sentimento à forma estética quase geométrica do poema.

Há também poemas em que o eu-lírico de Gullar além de denunciar as mazelas do quadro social brasileiro, também faz referência ao papel do poeta na sociedade e à forma pela qual a poesia age dentro dela. É assim que escreve "Não há vagas", "Agosto 1964" e "A bomba suja"; Gullar sabe da sua responsabilidade social e da importância da poesia, então através dela ele denuncia: "Do salário injusto, da punição injusta, da humilhação, da tortura, do horror, retiramos algo e com ele construímos um artefato... um poema, uma bandeira"; metaforiza a miséria e a iniquidade a que os oprimidos e esquecidos são submetidos na forma de "diarreia" ou "bomba suja" da qual o poeta deve denunciar em seguida estender a mão ao necessitado.

Ao clicar nos links abaixo, você poderá ler os poemas citados:

Não há vagas
Agosto 1964
Poema Brasileiro e A bomba suja (entre outros poemas que aparecem na página)

Douglas P. Coelho

sexta-feira, 29 de junho de 2012

O Grande Massacre dos Gatos, de Robert Darnton


O historiador cultural estadunidense Robert Darnton publicou em 1984 seu livro intitulado "O Grande Massacre dos Gatos e Outros Episódios da História Cultural Francesa" em que se dedicou a fazer um elaborado estudo das tradições e costumes do país. Esta análise irá se deter, entretanto, no segundo capítulo do livro, que recebe o título de "Os trabalhadores se revoltam: o grande massacre dos gatos na rua Saint-Séverin", no qual o autor discorre sobre a narrativa do operário Nicolas Contat acerca do episódio.

Primeiramente é preciso se entender qual era o contexto social no qual a chacina dos gatos ocorreu. A França pré-industrial e pré-revolucionária, ainda sob o governo do Antigo Regime, era sustentada pelo estonteante trabalho de sua classe operária que, além das longas horas de labor, quase não tinham direito ao sono - eram pouquíssimas horas, pois tinham que acordar mais cedo que todos -, a comida que ingeriam eram restos dos alimentos dos burgueses (em certas situações, os cozinheiros os vendiam uma comida de gato intragável) e ainda tinham que suportar a arrogância e os desmandos dos seus patrões. É importante ressaltar a observação que Darnton faz citando o relato de Contat: antes desse início de período de industrialização, a relação entre o patrão e os empregados era harmoniosa, ou como diz Darnton, uma "família ampliada", sendo que até chegavam a comer a mesma comida e dividir o mesmo quarto; porém, foi a partir da introdução do pensamento capitalista/industrial que, com a mentalidade de busca de lucros e a necessidade do aumento da produtividade, a relação entre ambas as partes foi se tornando menos estreita até chegar ao ponto dos empregados serem tratados como animais - ou até pior, já que até alguns animais tinham regalias para com os burgueses.

Dentro dessa esfera social aconteceu o episódio da matança dos gatos; os bichos costumavam ficar vagando pelos telhados e em torno dos quartos dos operários e aprendizes e dos mestres burgueses (com a diferença que estes tinham muitos mais horas de sono) para uivar e miar escandalosamente, impossibilitando qualquer tentativa de descanso, principalmente por parte dos que tinham que acordar logo cedo. Então, um casal burguês resolve ordenar aos aprendizes que se livrassem deles, menos a gata "la grise" da patroa. A ordem foi cumprida, a matança foi posta em prática, mas com o porém da desobediência com relação à gata da patroa: inclusive ela foi sacrificada. Entre gritos de satisfação e altas risadas, os operários e aprendizes efetuavam o ritual com os infortunados animais mortos e queimados.

Darnton adverte incitando o leitor a refletir sobre o porquê dessa grande chacina de gatos - o que hoje seria encarado com grande horror - ter resultando em tanta alegria e festejo para aqueles que os sacrificavam; estudos e pesquisas podem comprovar fatos sobre a cultura e folclore dos povos daquele região e daquela época; grandes festas folclóricas eram realizadas com bases nos mais diversos rituais e uma delas era o carnaval: as pessoas saíam às ruas para cantar e fazer troça de qualquer situação que subvertia os bons costumes da época; e em meio à cantoria e zombaria, alguns gatos eram açoitados para soltar uivos que serviam para se juntar às zombarias. Além disso, esses bichos eram tidos como portadores de uma oculta maldade e maus augúrios, sendo seus feitiços só quebrados se quem cruzasse com eles os aleijasse, os queimasse ou arrancasse seus pelos; havia também uma ligação deles com a sexualidade feminina: o zelo que um homem tinha com um gato, teria também com sua mulher, ou teria mais sorte para encontrar uma. Vê-se então que os gatos faziam parte de todo um conjunto de costumes, tradições e mitos, tendo uma aura de mistério em torno deles. Sua simbologia, portanto, foi utilizada no fatídico caso do massacre narrado por Contat e sublinhado por Darnton; o sacrifício dos animais era a batalha de toda uma classe operária farta de suas condições de vida e trabalho.

Sob o prisma de uma cultura totalmente diferente da que estamos inseridos, os trabalhadores oprimidos pelo sistema vigente encontraram uma forma dentro de seus costumes para fazer frente à injustiça, buscar seus direitos e suprimir as intensas cargas de trabalho a que eram submetidos. O massacre dos gatos era, então, uma metáfora para o próprio massacre da sofrida classe operária.

Douglas P. Coelho

terça-feira, 26 de junho de 2012

Uma visão sobre os Direitos Humanos

Direitos Humanos é um documentário lançado no Brasil que data do ano de 2006, dirigido por Marcelo Caetano, Kiko Goifman e Julio Taubkin. Com dezenove minutos de duração, traz explicações e opiniões de especialistas e estudiosos sobre o assunto, além de consternados relatos de vítimas da afronta dos direitos humanos e algumas imagens - como a dos campos de concentração - capazes de sensibilizar o telespectador.

O documentário revela as origens relacionadas à dignidade do indivíduo dentro da moral e dos direitos, a importância do seu debate e cumprimento, relatos de desrespeito a esses valores; além disso, há um ambíguo caso relacionado que ocorreu no Brasil de um jovem que tentou assaltar um ônibus, manteve reféns diante de policiais e membros da mídia até que foi capturado pela mesma polícia e, longe das câmeras de tevê, reaparece morto em seguida. Esse tipo de caso nos faz pensar em duas questões levantadas por Mauro Maldonato, cujo texto em que as aborda já foi discutido neste blog: o limite a que devemos tolerar atitudes que agridem a dignidade alheia e a forma como o Estado (e no caso, a polícia) imprime e força a segurança desta mesma dignidade (agindo de forma a eliminar um problema que os mesmos não conseguem impedir de proliferar); o crime e a delinquência certamente não devem ser tolerados, mas devem ser coibidos pela execução da própria vida humana?

O documentário fez parte da 2ª Mostra Cinema e Direitos Humanos na América do Sul em 2007; assista-o a seguir, dividido em duas partes:





Douglas P. Coelho

sexta-feira, 22 de junho de 2012

Poetas da Resistência: Louis Aragon

Durante o período da Segunda Guerra Mundial, emergiu na França um grupo de escritores e intelectuais que se opuseram ferrenhamente ao despotismo imperialista da Alemanha Nazista integrando partidos comunistas, jornais clandestinos e a Resistência Francesa. Entre eles estava Louis Aragon, que encabeçava o movimento surrealista da literatura ao lado de Paul Éluard e André Breton.

Aragon escreveu um belo poema bastante representativo da tensa época em que o nazismo espalhava a apreensão por toda a Europa. O poema se intitula "Ballade de celui qui chanta dans les supplices" ("Balada daquele que canta sob tortura", em tradução livre), conta a história de um homem que estava encarcerado e, por não concordar em colaborar com confissões aos seus carrascos, é executado.

Ao analisar o poema por partes, percebemos alguns detalhes interessantes: no terceiro paragrafo, dois homens dizem ao prisioneiro: "dis le mot qui te délivre, et tu peux vivre à genoux" ("diga a palavra que te liberta e você poderá viver de joelhos"), dando uma ideia da submissão que o nazismo tentava impor ao mundo; a condição para que o mártir fosse liberado era que ele fizesse alguma confissão que, na verdade, era uma mentira que os carrascos queriam que ele assumisse: "Rien qu'un mot la porte cède (...) Rien qu'un mot rien qu'un mensonge, pour transformer ton destin" ("Nada mais que uma palavra para a porta se abrir (...) Nada mais que uma palavra, uma mentira, para transformar seu destino"); no final do poema, fica claro o senso de patriotismo resistente do eu-lírico, ele morre pela França, se recusa a cooperar com seus opressores pelo seu país: "Je meurs et France demeure, mon amour et mon refus" ("Eu morro e a França continua, meu amor e minha recusa"); apesar de ser executado, ele morre com convicção e sem arrependimento, cantando o hino da França - la Marseillaise - diante dos seus carrascos alemães, sendo então calado pelas balas, mas deixando um outro canto de esperança e resistência para toda a humanidade: "Il chantait lui sous les balles (...) D'une seconde rafale, il a fallu l'achever, une autre chanson française a ses lèvres est montée, finissant la Marseillaise pour toute l'humanité" ("Ele cantou para eles sob balas (...) Depois de uma segunda rajada, ele é obrigado a se calar, uma outra canção francesa sobe aos seus lábios, terminada a Marseillaise, para toda a humanidade").

Para quem quiser conferir o poema em francês na íntegra, clique AQUI (infelizmente não encontramos tradução desse poema na internet).

Douglas P. Coelho
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