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sexta-feira, 16 de novembro de 2012

Irène Némirovsky: une ambigüité fascinante et dérangeante.

A autora Nadine Thirault escreveu sobre Irène Némirovsky exclusivamente para "O Livrólatra". O texto será dividido em três postagens e a primeira pode ser lida a seguir.


Irène Némirovski connut l'antisémitisme dans son enfance à Kiev, la vindicte de la révolution russe, l'exil. Puis sa vie dorée à Paris, sa réussite en tant que femme écrivain, masquèrent ses peurs intrinsèques et mirent au premier plan une liberté de parole et de points de vue. Son rapport au judaïsme fut très ambigu, fait d'amour et de ressentiment. Malgré son désir éperdu de ne pas être réduite à une religion redoutée comme stigmatisante, elle fut dramatiquement piégée par l'Histoire puisqu'elle mourut en déportation. "Une suite française", son dernier récit, laisse entrevoir ce qu'aurait pu être son œuvre future. Confrontée à la réalité de la guerre, ses peurs semblaient se conjurer peu à peu pour laisser s'exprimer encore devantage une vision sans concession de son époque.

Un auteur surgi du passé: En 2004, les français redécouvraient avec fascination Irène Némirovsky, auteur tombé dans l'oubli, née en 1903 et décédée en déportation à Auschwitz en 1942. Irène Némirovsky était une enfant d'émigrés russes de religion juive qui avaient fui la révolution en 1918. Son enfance à Kiev fut profondément marquée par les pogroms, puis l'exil. Ses publications furent écrites en français, le français étant devenu pour elle comme un autre langue maternelle grâce à sa nourrice française. Pendant l'entre-deux-guerres, Irène Némirovsky eut son heure de gloire et certaines de ses œuvres après avoir été éditée chez Grasset furent même portées au cinéma. "Le Bal", "David Golder".

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